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Welcome to Teacher Barbara's blog

You have reached the area of my website where I share ideas, thoughts, knowledge, experiences, etc., which range from a more academic point of view to reflections related to a trip, a book or music.

Sometimes, for work reasons, I don't have time to publish new posts, however, it is my wish to publish regularly.

I invite you to read the posts I have been publishing since I started this journey in the social networks.

I hope they are interesting to you!

Humanitarian Translation: What Is All About?

30/4/2015

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Dear friends,

As this month I devoted almost all my posts to translation, today I will speak of humanitarian translation.

Perhaps we think of translation as something related to books or texts and which is always paid, but there are small ventures in Europe which have been involved for years in translation and interpreting without the objective of financial gain. These organisations make an important contribution to the humanitarian culture and to promoting this profession as an activity not always associated with making a profit. In this sense humanitarian translation distinguishes from translation because it encompasses a much larger spectrum of activity.

Humanitarian organizations are often self-financed, composed mainly of private donations from individuals or coming from fundraising activities.

There is constant involvement, as expected, from the countries which have suffered the consequences of long wars or serious natural disasters, whose economies are severely behind those of the developed countries, where poverty and mortality rates are very high and education level is very low.

Basically, almost all the people with whom the humanitarian workers come into contact don’t speak any language other than that with which they were born and raised. Therefore, it is very difficult to find qualified translators or interpreters who speak the local language and who are available to work on site.

An example of humanitarian translation is the non-profit organisation Translators without Borders or Traducteurs sans Frontières which was founded in Paris in 1993, from within a translation agency which had been operating since 1986.

This association was created from the will to lend a logistic support to the humanitarian organisations through offers of voluntary – and therefore free – translation services.

The agency's first contact with the field of humanitarian translation came in the early 1990s, when it received a request of a paid translation service on behalf of the Paris base of “Doctors without borders”.

One of the most interesting aspects of the work of Translators without Borders is surely that which is dedicated to the witness reports, or first-hand testimonies, collected on site by the workers of the various humanitarian organisations. It generally deals with very strong themes which recount difficult stories in the context of war and destruction. 
teacherbarbara.comSource: lexis.pro
Testimonies are, therefore, a vital component in the practice of translating as a means of denouncing any form of torture, persecution and inhumane treatment as well as occupying a supervisory role until the international convention is respected.

The importance of the figure of translators in relation to this reality depends precisely on the need of such messages, testimonies and information reaching the public, sparking a reaction and bringing them closer to the organisation.

They are one of the most effective examples of humanitarian translation, if one thinks also of the effect that these ordeals create in the readers and how they really manage to catch and mobilise the public attention. Nevertheless, it is an area of translation which, up to now, has featured very little, and this returns constantly to the absolute importance of work of the humanitarian organisations – a large part voluntary – and the effects of the lack of profit.

Despite the subject matter, I can say that translators find the work gratifying! They feel proud of themselves. They work for countries that have seen the worst human and environmental disasters. It is enriching for them.

I think we should all collaborate to make a better world and to help people in need.

Teacher Barbara
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Ecueils de la traduction au cinéma : les sous-titres et le rôle du traducteur-adaptateur.

22/4/2015

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Chers amis,

Aujourd’hui nous parlerons de traduction, sous-titres et cinéma.

Depuis le jour où le cinéma a commencé à "parler", l'importance d'avoir un texte clair et compréhensible pour le public est devenu une réalité et la nécessité de traduire ce texte un must. En d'autres termes, il a paru tout de suite évident qu'une sorte de transposition des films de la langue de départ à la langue d'arrivée était nécessaire pour que le spectateur puisse comprendre le contenu du film, au-delà de l'image: d'où la naissance de la traduction cinématographique.

Dès le début, les deux techniques utilisées pour faire passer les films d'une langue à une autre furent le sous-titrage et le doublage. Dans les deux cas, il s'agissait d'effectuer une transposition linguistique comportant diverses implications : le passage d'une structure linguistique à une autre, le passage d'un code oral à un code écrit ainsi que celui d'une culture à une autre.

Nous comprenons donc les difficultés auxquelles doivent faire face les traducteurs lorsqu'ils sont obligés d'appliquer leurs connaissances et leurs pratiques traductives à une matière aussi complexe dont les composants ne s'adressent pas seulement à un aspect des capacités perceptives humaines, dans le cas d'espèce, la vue et l’ouïe, mais incluent également des aspects verbaux et non verbaux incompréhensibles par une simple analyse littérale.

Au-delà des problèmes techniques et purement pratiques liés à la réalisation des sous-titres, ce qui nous intéresse le plus est le travail du traducteur-adaptateur dont la tâche est de rendre, sous forme écrite, le film accessible au public en essayant de garder au maximum son contenu et en produisant les mêmes effets que le texte original.

Facile à dire mais pas à faire. En effet, pour arriver à ce résultat, il faut surmonter deux difficultés de base : l'espace restreint dont on dispose (nombre de signes) et le type de transposition linguistique à effectuer. Cette dernière opération ne pose pas simplement les problèmes traditionnels liés au passage d'une langue à une autre ; elle est bien plus difficile car le traducteur doit opérer une vraie conversion du texte de la forme orale à la forme écrite. 
teacherbarbara.comSource: ahbon.free.fr
Compte tenu de ce que nous venons de dire, pour qu'il soit possible d'arriver à un résultat satisfaisant, il est important de ne pas oublier les aspects qui caractérisent le langage oral et le langage écrit et, à partir de cela, opérer les transformations nécessaires pour transmettre de manière optimale le dialogue original.

Loin d'être complètement exhaustifs, les sous-titres obligent le public à faire constamment référence aux voix de la bande-son originale, aux variations d'intonations et aux images pour saisir la signification des mots qui sont imprimés sur l'écran. Il est souvent impossible d'exprimer sous forme écrite tous les effets fonctionnels (communicatifs) des composants du langage non verbal. Dans l’œuvre originale le texte parlé est étroitement lié aux images ; dans la traduction effectuée en vue du sous-titrage, il faut prendre en compte le fait que les sous-titres doivent correspondre d'un côté à l'image (scènes, faits et gestes, communications non verbales) et, de l'autre, à la communication non verbale (ton de la voix, emphase, etc.).

C'est pour cela que le processus de traduction des sous-titres se base sur les choix que le traducteur-adaptateur doit effectuer pour décider ce qu'il faut traduire et ce qui peut être passé sous silence sans risquer de mettre en cause la compréhension du texte et sans altérer les informations contenues dans l'original.

Evidemment il n’existe pas de règles avérées qui établissent les stratégies à suivre pour produire de bons sous-titres ; il faut à chaque fois s'adapter au contexte ou aux exigences spécifiques du public auquel les sous-titres sont destinés. Quoi qu'il en soit, il est clair que le type de traduction à effectuer pour les sous-titres est de nature " oblique " dans la mesure où il s'agit de passer d'un message émis sous forme orale dans la langue de départ à un texte écrit dans la langue d'arrivée.

Sans vouloir confiner la traduction des films dans des schémas prédéterminés, nous pouvons définir le processus de création des sous-titres comme le résultat de trois opérations complémentaires :
  1. traduction du texte cinématographique et de tous les codes évoqués plus haut, qui ne se limitent pas aux aspects verbaux du langage ;
  2. conversion d'un texte présenté sous une forme orale en un texte présenté sous une forme écrite ;
  3. adaptation-réduction du texte suivant les contraintes techniques imposées par le film.

" La traduction doit être production et non reproduction " (selon une définition d'Henri Meschonnic), affirmation qui se révèle encore plus vraie si nous faisons référence au champ cinématographique.

Dans ce contexte plus que dans d'autres, il est impossible d'opérer un transcodage du texte d'une langue dans une autre ; on ne peut pas traduire les dialogues originaux par des équivalents dans la langue d'arrivée. Il est nécessaire de concentrer tout le pouvoir communicatif des divers codes utilisés dans le film en quelques lignes, le texte-cible puisant toute sa force dans l'expressivité des mots qui apparaissent sur l'écran.

En d'autres termes, le traducteur-adaptateur est obligé de faire une sélection sévère des éléments communicatifs et de choisir le moindre mal en distinguant les éléments textuels fonctionnels de ceux qui sont accessoires. La restitution du message doit être le pivot autour duquel tourne le travail du traducteur ; le message entendu constitue l'unité minimale sur laquelle porte l'opération traductive.

Traduire, dans ce contexte précis, signifie remplacer un message, ou une partie de celui-ci, énoncé dans une langue déterminée, par un autre message équivalent énoncé dans une autre langue et à travers un autre canal, c'est-à-dire passer du langage oral au langage écrit. Cette compréhension du sens textuel suppose, de la part du traducteur, une compétence globale, linguistique et extralinguistique. 
teacherbarbara.comSource: aspen-trad.com
En outre, la bonne connaissance de la langue de départ et la maîtrise de celle d'arrivée, auxquelles s'ajoute un certain savoir encyclopédique, ouvrent l'accès au sens original. Exprimer ce sens équivaut à le formuler de la façon la plus pertinente en fonction des idées communiquées et non des mots prononcés. Le traducteur est comme un "auteur en second" disait-il Lederer: sa tâche est celle de garder le sens et l'effet de l'original en adoptant la même procédure que l' "auteur premier", lequel construit la phrase de façon à exprimer sa propre pensée tout en choisissant la forme phrastique la plus adaptée. De la même manière, donc, le traducteur reproduit le contenu " à l'identique " en choisissant une autre forme respectant l'usage de la langue d'arrivée et équivalente à celle de l'original.

Dans le cas du sous-titrage, en particulier, le travail du traducteur vise la précision des choix lexicaux dans la langue d'arrivée de manière à exprimer tout ce qui est derrière le processus communicatif de départ en un minimum d'espace et de temps, en laissant intacts, autant que faire se peut, la fonction et l'effet voulus par l'auteur de l'original. Ceci explique la grande fréquence des traductions littérales dans les sous-titres, qui doivent non seulement être simples et immédiats pour permettre au public de lire et de comprendre rapidement, mais aussi être très riches en signification afin de pouvoir produire l'effet désiré sur le spectateur qui écoute le film en langue originale.

Dans ce post nous avons tenté de traiter les aspects et les difficultés relatives à la traduction au cinéma, en nous intéressant particulièrement aux sous-titres. Prendre acte de la diversité non seulement des langues mais aussi, et surtout, des cultures, nous a montré l'importance - pour un traducteur - de connaître à fond la langue et la matière sur lesquelles il doit travailler ainsi que le public auquel il s'adresse, sans oublier de tenir compte de la vision du monde de ce public.

Nous en avons déduit, par conséquent, que, pour qu'il puisse réaliser une bonne transposition, un traducteur doit posséder de nombreuses qualités car, dans l'opération traduisante, il n'y a pas que des mots qui sont en jeu : il s'agit de transférer d'une langue à une autre une grande quantité d'allusions qui vont au-delà des connaissances et des équivalences linguistiques. Tout cela, naturellement, est encore plus vrai quand le domaine à l'intérieur duquel opère le traducteur est aussi circonscrit et aussi parsemé d'embûches que celui des sous-titres ; l'habileté du traducteur se mesure à sa capacité à condenser en peu de lignes le dit et le non-dit, l'explicite et l'implicite du discours oral.

A la lumière de ces idées, notre traducteur-adaptateur devra donc utiliser toutes les ressources qu'il possède pour rendre son travail efficace en termes de compréhension et conforme aux exigences du canal de transmission en question, le cinéma, dont l'accès doit être permis à un public très hétérogène.

Cependant, s'il est vrai que le traducteur est toujours capable de trouver une solution satisfaisante aux problèmes traductifs auxquels il est confronté, la traduction en vue du sous-titrage n'arrive pas toujours à transmettre au public récepteur le même esprit et les mêmes intentions que la version originale. Un exemple très éloquent est le film La vita è bella de Roberto Benigni. La version originale et la version sous-titrée sont sans commune mesure.

Le texte imprimé sur le grand écran ne pourra jamais reproduire la charge émotionnelle qui anime tout le film, les variations de ton et les gestes qui constituent le support aux dialogues des acteurs ni l'accent dans la langue de départ. Bien qu'ils ne soient pas toujours indispensables pour la compréhension, tous ces détails sont les composants essentiels d'un film.

À tout bientôt. 

Teacher Barbara
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Indian Ink: dimensiones lingüísticas y culturales del diálogo dramático.

16/4/2015

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Queridos amigos,

Hoy os quiero hablar de traducción, especialidad a la cual he dedicado gran parte de mi vida, particularizando en la traducción teatral.

Como sabe cualquier traductor, la traducción nunca ocurre en un vacío donde se supone que los idiomas se encuentran sino en el contexto de la tradición de todas las literaturas. En dicho contexto está el punto de unión entre traductores y escritores. Así que los traductores fungimos como mediadores entre las tradiciones literarias, entre las culturas.

Esto significa que cada traducción es una traducción cultural. El texto es mucho más que una serie de palabras, ya que tiene implícitas dimensiones ideológicas, etnológicas y culturales. No se puede traducir simplemente en su aspecto lingüístico; es preciso, más bien, confrontar y comunicar culturas y situaciones de enunciación heterogéneas, que se hallan separadas por el espacio y el tiempo.
teacherbarbara.comFuente: clivejames.com
Para ahondar en ese tema, he elegido Indian Ink, una obra de teatro de Tomas Stoppard, considerado uno de los dramaturgos ingleses, aunque de origen checo, más importantes del siglo XX.

Es interesante saber que el propio Stoppard, además de ser dramaturgo, tradujo “a su manera” varias piezas teatrales en inglés, piezas de Slawomir Mrozek, Federico García Lorca, Arthur Schnitzler y de Johann Nestroy sin ser muy competente en los idiomas interesados. ¡Increíble pero verdadero!

De sus obras deslumbra y asombra el barniz brillante y espectacular que el autor aplica al uso del lenguaje y la técnica escénica. Incluso siendo el inglés su segunda lengua, Stoppard es uno de los más finos experimentadores teatrales de nuestros días, haciendo el centro de sus dramas un particular juego lingüístico con citas constantes de los clásicos y una especie de juego entre los varios significados de las palabras.

Sus temas, formatos y personajes comparten un claro interés: la investigación – siempre lúdica, siempre teatral – de las cuestiones más candentes (el individuo como víctima, la autorreferencialidad, lo paródico, la respuesta frente a la tradición, la especificidad de la escritura, la relación lenguaje-pensamiento, la relatividad de lo ético, el compromiso social del artista) que han prendido la atención del arte contemporáneo.
teacherbarbara.comFuente: blog.roundabouttheatre.org
La escena de Indian Ink tiene lugar en dos continentes y en dos periodos, en 1930 en la India durante la lucha por la independencia nacional del colonialismo inglés y a mediados de los años 1980 en Inglaterra y nuevamente en la India. No existe demarcación de tiempo ni de lugar y los varios personajes están presentes simultáneamente en la escena. 

teacherbarbara.comFuente: nyt.com
Os dejo un resumen de la historia. Los protagonistas son los siguientes: Flora Crewe, una poetisa inglesa que se encuentra en la India para una serie de conferencias, y estando en la ciudad de Jummapur, mientras escribe poemas y cartas para su hermana, se hace hacer un retrato por un artista indio, Nirad Das; el crítico literario americano Eldon Pike que se encuentra en Inglaterra juntando información para la edición de Collected Letters of Flora Crew y su biografía. Durante su investigación, entrevista en su casa de Inglaterra, a la hermana de Flora, Mrs. Eleanor Swan, ahora una señora mayor, y luego sigue con otras investigaciones en Jummapur pero con escasos resultados. Al mismo tiempo, el hijo de Nirad Das, Anish, reconociendo el retrato realizado por su padre y reproducido en la sobrecubierta del libro Collected Letters of Flora Crew, hace una visita a Doña Swan con otra pintura de Flora realizada siempre por su padre…

Vemos un pasaje extracto de Indian Ink en la parte inicial de la pieza:

Flora: While having tiffin on the verandah of my bungalow I spilled kedgeree on my dungarees and had to go to the gymkhana in my pyjamas looking like a coolie.
Das: I was buying chutney in the bazaar when a thug escaped from the choky and killed a box-wallah for his loot, creating a hullabaloo and landing himself in the mulligatawny.
Flora: I went doolally at the durbar and was sent back to Blighty in a dooley feeling rather dikki with a cup of char and a chit for a chotapeg.
Das: Yes, and the burra sahib who looked so pukka in his topee sent a coolie to the memsahib.
Flora: No, no. You can’t have memsahib and sahib, that’s cheating – and anyway I have already said coolie.
Das: I concede. Miss Crewe. You are the Hobson-Jobson champion!
Flora: You are chivalrous, Mr Das. So, I’ll confess I had help. I found a whole list of Anglo-Indian words in my bedside drawer, for the benefit of travellers.
Das: But I know both languages, so you still win on handicap.
Casi todo el diálogo entre Flora Crewe y Nirad Das da la impresión de que se trata de una especie de juego, una batalla entre ingenios, una conversación cuyo objetivo es intercambiar información por un lado sobre la cultura india y por otro sobre la historia literaria inglesa, o una carrera del uso de las palabras anglo-indias en inglés.

En general los diálogos de Stoppard contienen un sub-texto excepcionalmente denso y complicado que refleja los siguientes cinco criterios específicos del diálogo dramático:

  1. Los diálogos son esencialmente hechos de un lenguaje artificial, una forma especial de discurso, escrito para ser hablado, pero nunca idéntico con el lenguaje hablado ordinario. 
  2. Los diálogos son caracterizados por una interacción de varias perspectivas, que derivan de la interacción simultánea de varios factores y de su efecto en el público.
  3. El lenguaje puede ser visto como una acción potencial en progresión rítmica; el ritmo en ese sentido no se refiere solamente a los modelos de acentuación dentro de la frase sino que implica el ritmo interno a medida que la trama progresa. Esto se aplica también a la estructura del diálogo.
  4. Para los actores las frases se combinan para formar una máscara de la lengua; para ellos la lengua es ante todo un medio para expresar las emociones, a través de la voz, la expresión de la cara, de los gestos y de los movimientos. 
  5. Para el espectador, el idioma y la acción en la escena se perciben como si fueran una experiencia personal: él no es sólo un espectador sino que mira curioso pero desinteresado. Si los eventos de la pieza teatral son convincentes, el espectador debe sentirse implicado y responderles, o con empatía o con alienación. 

El idioma entonces es un instrumento, mensajero de unas tantas cosas que van de la cultura a la historia y que luego influyen en la traducción.

Las palabras de los intérpretes de Indian Ink son registros de las palabras que Stoppard deseaba que se pronunciaran, palabras que surgen como parte de su significado, un significado que hay que analizar, comprender y reproducir a otro idioma. El mérito de Stoppard y su gran éxito a nivel mundial se debe a su humor, sarcasmo e ironía pero seguramente a la compasión que ha mostrado hacia el género humano.

Traducir de por sí no es tarea simple y es aún más compleja cuando se trata de un texto connotado desde el punto de vista cultural. La traducción tiene que ver con la lingüística, con la intertextualidad, con la historia y la literatura. Ánimo a todos los traductores…

Hasta pronto.

Teacher Barbara
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The Tomorrow-Tamer: de la difficulté de traduire la culture

27/10/2014

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Chers amis,

Aujourd’hui j’aimerais vous parler de traduction et en particulier de comment traduire la culture présente dans un texte. Je le ferai en prenant comme exemple une nouvelle de Margaret Laurence, un écrivain canadien de langue anglaise, mais je le ferai en français puisque, quand je parle de traduction, je vais en arrière dans le temps, à l’époque où j’étais étudiante en traduction à l’Université de Genève, une ville que j’affectionne tout particulièrement.

Depuis Cicéron, la discussion autour de la traduction a été fondée sur la quête d'une équivalence linguistique. À la poursuite d'une fidélité impossible, le traducteur n'aurait qu'un choix : rapprocher le plus possible le texte traduit du texte original ou rechercher la lisibilité du texte dans la culture-cible, en essayant de donner l'impression du "naturel", comme si le texte original avait été écrit directement dans la langue d'arrivée. Cette vision de la traduction est bien simpliste et ne tient pas compte du fait culturel qui, dans son essence, résiste fortement à l'opération de traduction.

En fait, le fait culturel oppose une résistance à l'opération traduisante en raison de son ancrage dans une culture d'origine plus ou moins différente de la culture réceptrice. Il est donc nécessaire de considérer le traduire non plus comme un système de médiation entre deux langues, mais comme une manifestation de la complexe relation avec l'Autre.

Dans le cas de la nouvelle « The Tomorrow-Tamer », Margaret Laurence, auteur attachant, décrit en anglais une réalité africaine qu'elle a vécue au Ghana, elle est sensible notamment au rapport entre la nature et l'homme. Je vous laisse ici une interview faite à l’auteur en 1966. 

Le projet d'écriture de Margaret Lawrence se manifeste à travers des images, des termes fortement connotés culturellement, des figures de style, des proverbes et des métaphores. Elle est pour ainsi dire "traductrice", avant même d'être créatrice. Par conséquent, la nouvelle que le lecteur a en main est, dans sa version originale, déjà, une "traduction", et le défi posé au traducteur de ce texte n'en est que plus grand. De même que l'écrivain a un projet d'écriture, de même le traducteur doit avoir un projet de traduction.

En d'autres termes, il faut envisager le texte dans son ensemble, comme un discours, en essayant de repérer son mode de fonctionnement interne. Dans ces conditions, la langue n'est qu'un instrument de travail pour le traducteur ; l'opération traduisante consiste à faire que le texte traduit fonctionne en tant que texte, dans le système culturel où il s'inscrit.

Il ne faut donc pas que l'opération traduisante gomme l'étranger - qui se trouve dans la langue de départ - de sorte que le lecteur n'en retrouve plus trace dans la langue d'arrivée.

Fondamentalement le problème pratique du traducteur est celui de la langue vers laquelle il/elle traduit. Le français reste tout de même étranger à la culture sous-jacente à laquelle se réfère l'auteur. Comment traduire par exemple des termes tels que : Highland Queen whisky, De Reszke cigarettes ou encore Chivers Marmalade ?

Margaret Laurence a certainement voulu brosser un tableau pittoresque d'un peuple plein de vitalité confronté à l'étranger colonisateur et porteur de valeurs "bien différentes " pour ne pas dire exotiques. L’Afrique traditionnelle est très présente dans la nouvelle. Il y a une tentative de représentation de l’univers africain qui vient enrichir les thèmes abordés, une sagesse particulière dans tous les proverbes africains et il est extrêmement difficile de la faire passer quelle que soit la langue d'arrivée. 

Cette vitalité ressort de son modus scrivendi ainsi que du vocabulaire qu'elle utilise. La richesse de son lexique anglo-africain est immense. La fréquence des termes africains empruntés en anglais est très forte, comme par exemple : " kokonte ", " Doko-Doko ", " duiker ", " kente ", " okomfo ", " cocoyam ", etc.

ImagenSource: doullbooks.com
Dans le cas du Tomorrow-Tamer, la traduction sourcière donc ne se justifie pas à cause de toute la richesse du texte et des présupposés culturels qui agissent sur le processus de la réécriture traductive. A cet égard, le texte représente un cas de fossé culturel dans la mesure où l'auteur met en jeu des images, des mots typiquement africains ou des notions implicites qui n'ont pas d'équivalent dans l'espace culturel occidental. La vision du monde en Afrique, la conception du temps ainsi que les traditions ne peuvent être restituées dans une langue occidentale sans déformation. La distance culturelle entre le texte-source et le texte-cible se révèle immense, et les plages d'intraduisibilité linguistique découlent des plages d'intraduisibilité culturelle.

Il faut en conséquence envisager la traduction de la nouvelle de Margaret Laurence non pas en termes d'équivalence entre texte-source et texte-cible mais en termes de rapports entre culture-source et culture-cible, de déterminations socio-historiques, de chocs culturels, etc. Une telle approche de la traduction remet en question le concept même de fidélité.

Les problèmes traductionnels que pose le texte de Margaret Laurence sont donc multiples : lexicaux, sémantiques, culturels, syntaxiques. Prendre acte de la diversité non seulement des langues mais aussi, et surtout, des cultures, a montré l'importance - pour un traducteur - de connaître à fond la langue et la matière sur lesquelles il doit travailler ainsi que le public auquel il s'adresse, sans oublier de tenir compte de la vision du monde de ce public.

Par conséquent et pour conclure, pour qu'il puisse réaliser une bonne transposition, un traducteur doit posséder de nombreuses qualités car, dans l'opération traduisante, il n'y a pas que des mots qui sont en jeu. Il faut que le traducteur sache repérer les allusions et les sous-entendus dans un texte, qu'il sache analyser leur fonction et qu'il sache les rendre dans la langue d'arrivée de façon à ce qu'ils soient compris par le nouveau lecteur qui n'a pas la même connaissance de l'Autre que le traducteur.

A très bientôt avec un autre sujet de traduction…

Teacher Barbara


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